Source : Pixabay, image libre de droits
Le débat ne semble jamais s’arrêter. D’un côté ceux qui disent que s’il n’est plus en prison c’est qu’il a le droit de vivre sa vie, et donc exercer son métier. De l’autre ceux qui estiment que lorsqu’on a tué à mains nues une femme, on fait profil bas. Bertrand Cantat a tué Marie Trintignant et sa posture de victime de la censure passe franchement mal pour une partie de l’opinion publique.
Les féministes l’assurent, elles ne lui nient pas le droit d’être en liberté ni de se réinsérer mais trouvent abjecte qu’il prenne la lumière des projecteurs après avoir défrayé la chronique pour un meurtre. « Face à la colère des défenseurs des droits des femmes, il avait déjà renoncé aux festivals d'été. Les premiers concerts de sa tournée en solo ont déchaîné les passions, certains manifestants estimant qu'il ne doit plus se produire en public. Le pic a été atteint le 13 mars lorsqu'il a été accueilli à Grenoble aux cris d'"assassin!". S'en est suivi un échange tendu entre l'ancien leader de Noir Désir, visé par des projectiles, et des manifestants réunis devant La Belle Electrique, la salle où il s'est finalement produit dans la soirée. Un incident qui a poussé certaines municipalités à annuler ses concerts, comme à Istres » raconte Le Midi Libre.
Avec l’Olympia c’est un coup plus dur pour le chanteur qui aurait retrouvé avec cette salle prestigieuse, le même traitement que lors de son heure de gloire avec Noir Desir. « Invoquant dans une lettre son "droit à la réinsertion", Cantat avait "renouvelé" sa "compassion la plus sincère, profonde et totale à la famille et aux proches de Marie" Trintignant. Ce que lui refuse la mère de l'actrice, Nadine Trintignant, qui ne cesse de l'appeler à s'arrêter "complètement". Ce que Cantat, toujours plus fragilisé, refuse pour l'instant: il chantera à Marmande le 30 juillet, Pau le 20 décembre et Bordeaux le lendemain » conclue le quotidien local du sud.
Les féministes l’assurent, elles ne lui nient pas le droit d’être en liberté ni de se réinsérer mais trouvent abjecte qu’il prenne la lumière des projecteurs après avoir défrayé la chronique pour un meurtre. « Face à la colère des défenseurs des droits des femmes, il avait déjà renoncé aux festivals d'été. Les premiers concerts de sa tournée en solo ont déchaîné les passions, certains manifestants estimant qu'il ne doit plus se produire en public. Le pic a été atteint le 13 mars lorsqu'il a été accueilli à Grenoble aux cris d'"assassin!". S'en est suivi un échange tendu entre l'ancien leader de Noir Désir, visé par des projectiles, et des manifestants réunis devant La Belle Electrique, la salle où il s'est finalement produit dans la soirée. Un incident qui a poussé certaines municipalités à annuler ses concerts, comme à Istres » raconte Le Midi Libre.
Avec l’Olympia c’est un coup plus dur pour le chanteur qui aurait retrouvé avec cette salle prestigieuse, le même traitement que lors de son heure de gloire avec Noir Desir. « Invoquant dans une lettre son "droit à la réinsertion", Cantat avait "renouvelé" sa "compassion la plus sincère, profonde et totale à la famille et aux proches de Marie" Trintignant. Ce que lui refuse la mère de l'actrice, Nadine Trintignant, qui ne cesse de l'appeler à s'arrêter "complètement". Ce que Cantat, toujours plus fragilisé, refuse pour l'instant: il chantera à Marmande le 30 juillet, Pau le 20 décembre et Bordeaux le lendemain » conclue le quotidien local du sud.