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Barbie : #TheDollevolves


Béatrix Foisil-Penther
Mercredi 10 Février 2016




Ronde, petite ou grande… La société américaine Mattel fait évoluer les canons de beauté de la célèbre poupée Barbie.


La révolution chez Barbie ? Oui, enfin, plutôt l’évolution. La société américaine Mattel qui fabrique les poupées Barbie a décidé de changer la donne... et la norme. Depuis 56 ans, Barbie a des mensurations de mannequin, une taille filiforme, des jambes interminables. Elle est par ailleurs d'une blondeur et d’une minceur à toute épreuve. Ceci dit, son IMC, son indice de masse corporelle, ne serait pas très réglementaire. Très en dessous de la moyenne.

Dans tous les cas, les choses changent. Et si les petites filles ont l’habitude de s’identifier à leur poupée, il y en a maintenant pour tous les goûts. Ainsi, la célèbre poupée « va désormais se décliner dans des nouvelles versions, ronde, petite ou grande », rapporte le site de 20minutes.fr. C’est la première fois que la firme Mattel modifie la plastique de Barbie. Se faisant, la société s’inscrit dans l’air du temps avec sa nouvelle série de « Barbie Fashionistas ». Cette dernière comprend quatre morphologies distinctes. Et évidemment, le modèle original devenu universel.
 
Signe des temps, les nouvelles Barbie moins calibrées catwalk et plus girl next door, se déclinent en sept couleurs de peau. L’évolution est loin d’être anodine. À tel point que le Magazine Time en a fait sa une la semaine dernière. Barbie est montrée de profil avec des formes avantageuses. « Now can we stop talking about my body ? », le titre aussi en dit long. La une est à la hauteur de l’événement. Les nouvelles Barbie représentant, « une telle rupture dans la représentation du corps de la femme. »
 
Du côté de Mattel, le PDG Richard Dickson explique : « Barbie est le reflet du monde que les jeunes filles voient autour d’elle (…) Sa capacité à évoluer avec son temps, tout en restant fidèle à son esprit, contribue grandement à en faire la poupée mode numéro un dans le monde. » Et Evelyn Mazzocco, vice-présidente et manager générale de la marque Barbie, de renchérir, « nous pensons que nous avons la responsabilité envers les filles et les parents de refléter une vue plus large de la beauté. » Un bon moyen aussi, et politiquement correct, de relancer les ventes.



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