Creative Commons - Pixabay
Des conflits par proxys entre les États-Unis et la Chine ? Alors que l’opposition commerciale, technologique et de renseignements fait rage depuis plus d’une décennie entre les deux superpuissances, le dossier taiwanais fait monter la pression. « Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a affirmé, jeudi 21 octobre, que les Etats-Unis étaient prêts à défendre militairement Taïwan, en cas d’attaque de la Chine ; cette dernière considère l’île comme faisant partie de son territoire. « Oui, nous avons un engagement en ce sens », a déclaré M. Biden lors d’un échange avec des électeurs de Baltimore (Maryland) retransmis sur la chaîne CNN. La déclaration du président américain vient contredire la politique, dite d’« ambiguïté stratégique », appliquée de longue date par les Etats-Unis – Washington aidant Taïwan à construire et à renforcer ses défenses sans promettre de manière explicite de venir à son secours si une attaque avait lieu » relève Le Monde.
La ligne jaune marquée par les Etats-Unis est particulièrement assumée par la présidence. Alors que la Chine a repris la main sur Hong Kong de manière très forte et que les tensions régionales avec les alliés asiatiques de l’OTAN persistent, Joe Biden a parlé d’engagement « sacré » avec le Japon, la Corée du Sud et Taïwan. Et si le président a précisé qu’il ne voulait pas engagé une guerre froide contre la Chine, il faut remonter à l’époque de l’opposition avec l’URSS pour trouver une situation de tensions de ce type. « La Chine, la Russie et le reste du monde savent que nous disposons de la plus puissante capacité militaire du monde » a ajouté Joe Biden.
De son côté l’ambassadeur chinois auprès de l’ONU a répondu « « Nous ne sommes pas le fauteur de troubles. Au contraire, certains pays, les Etats-Unis en particulier, prennent des mesures dangereuses menant directement à une situation dangereuse à Taïwan (…) Nous devrions appeler les Etats-Unis à mettre fin à une telle pratique. Entraîner Taïwan dans un mur, ce n’est l’intérêt de personne. »
La ligne jaune marquée par les Etats-Unis est particulièrement assumée par la présidence. Alors que la Chine a repris la main sur Hong Kong de manière très forte et que les tensions régionales avec les alliés asiatiques de l’OTAN persistent, Joe Biden a parlé d’engagement « sacré » avec le Japon, la Corée du Sud et Taïwan. Et si le président a précisé qu’il ne voulait pas engagé une guerre froide contre la Chine, il faut remonter à l’époque de l’opposition avec l’URSS pour trouver une situation de tensions de ce type. « La Chine, la Russie et le reste du monde savent que nous disposons de la plus puissante capacité militaire du monde » a ajouté Joe Biden.
De son côté l’ambassadeur chinois auprès de l’ONU a répondu « « Nous ne sommes pas le fauteur de troubles. Au contraire, certains pays, les Etats-Unis en particulier, prennent des mesures dangereuses menant directement à une situation dangereuse à Taïwan (…) Nous devrions appeler les Etats-Unis à mettre fin à une telle pratique. Entraîner Taïwan dans un mur, ce n’est l’intérêt de personne. »