ILD
Ce n’est pas parce qu’il est sans ordonnance qu’il peut être pris sans réfléchir. On devrait résumer comme ça les résultats de l’étude du magazine 60 million de consommateurs. « Seuls 13 médicaments sont sûrs. Sur 62 médicaments "passés au crible" sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien reconnu, membre de l'Académie de médecine, et Hélène Berthelot, pharmacienne, seuls 21% d'entre eux (13) comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre (mais Xolaam, son jumeau méconnu est vendu environ deux fois moins cher), sont "à privilégier". "Ils ont un rapport bénéfice/risque favorable", indique le magazine dans un hors-série consacré aux médicaments sans ordonnance » rapporte Europe 1.
Sur les soixante-deux médicaments étudiés, environ la moitié est à proscrire alors qu’un sur trois est considéré comme acceptable faute de mieux. En fait, l’étude montre que l’efficacité de plusieurs de ces médicaments n’est pas avérée alors qu’ils peuvent avoir des effets nocifs sur la santé. « Des risques d'effets indésirables gravissimes. En bonne place sur cette "liste noire" figurent des "stars anti-rhume" comme Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume. Ce sont des cocktails de deux à trois composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l'ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un cumulent des risques de surdosage et d'effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges...) » relève la radio.
Principale cible des foudres de l’étude, les sirops contre la toux sont tous « à proscrire » sauf un. « Cette dégradation provient du fait que, depuis juillet, les sirops ou comprimés à base de dextrométhorphane (dérivé opioïde), une substance efficace contre certaines toux sèches et fatigantes, ne sont plus accessibles sans ordonnance. Et ce en raison d'un détournement "marginal" de cette substance par des ados (via des cocktails "purple drank" mêlant sodas et produits pharmaceutiques) » lit-on plus loin.
Face à ce phénomène important qui concerne près de 4 000 médicaments que l’on peut se procurer sans avis médical, il faut agir sur l’information du public pour que les achats soient réfléchis et en connaissance de cause.
Sur les soixante-deux médicaments étudiés, environ la moitié est à proscrire alors qu’un sur trois est considéré comme acceptable faute de mieux. En fait, l’étude montre que l’efficacité de plusieurs de ces médicaments n’est pas avérée alors qu’ils peuvent avoir des effets nocifs sur la santé. « Des risques d'effets indésirables gravissimes. En bonne place sur cette "liste noire" figurent des "stars anti-rhume" comme Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume. Ce sont des cocktails de deux à trois composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l'ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un cumulent des risques de surdosage et d'effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges...) » relève la radio.
Principale cible des foudres de l’étude, les sirops contre la toux sont tous « à proscrire » sauf un. « Cette dégradation provient du fait que, depuis juillet, les sirops ou comprimés à base de dextrométhorphane (dérivé opioïde), une substance efficace contre certaines toux sèches et fatigantes, ne sont plus accessibles sans ordonnance. Et ce en raison d'un détournement "marginal" de cette substance par des ados (via des cocktails "purple drank" mêlant sodas et produits pharmaceutiques) » lit-on plus loin.
Face à ce phénomène important qui concerne près de 4 000 médicaments que l’on peut se procurer sans avis médical, il faut agir sur l’information du public pour que les achats soient réfléchis et en connaissance de cause.