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Audiovisuel public, Macron assume sa position critique


Clarisse Rosius
Lundi 18 Décembre 2017




Lors de l’interview de France 2 diffusée dimanche 177 décembre, Emmanuel Macron a utilisé un ton plus conciliant mais a tout de même confirmé son envie de réformer l’audiovisuel public. Selon lui, il faut faire évoluer les choses pour sortir du « monde d’avant ».


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Outre ton très conciliant de l’interview qui fait beaucoup parler, l’entretien sur France 2 d’Emmanuel Macron a permis de vérifier son envier de changer les choses pour la télévision et la radio publiques. L’entretien ressemblait plus à un exercice de campagne que de point de parcours du chef d’Etat. Quasiment tous les dossiers ont été abordés mais sans jamais entrer dans le détail. Des grandes lignes de programmes et des grands principes qui visaient, du côté de la présidence, à témoigner de détermination. Des réflexions générales qui s’appliquent particulièrement au dossier de l’audiovisuel public.
 
A propos du fonctionnement de la télévision et de la radio publiques, le président a considéré que le mode de fonctionnement était encore basé sur « le monde d’avant ». « Les usages sont en train de changer et notre audiovisuel public reste structuré dans sa géographie avec un grand système de radio et de télévision qui, certes, s’est mis au digital, mais est structuré dans son architecture sur le monde d’avant. Il n’a pas suivi ce changement » a -t-il expliqué. Il a mis l’accent sur le fond, affirmant qu’il fallait réfléchir à des moyens pour faire en sorte que les émissions apportent quelque chose et notamment aux jeunes.
 
Pour ce qui est de la forme, estime qu’il faut faire en sorte de « mieux mutualiser les choses entre la radio, la télévision, le digital ». Quelques jours après que des propos très durs sur l’audiovisuel soient rapportés après une rencontre avec des parlementaires (propos que l’Elysée a démenti) le ton était beaucoup plus conciliant.
 
Le président a ainsi annoncé qu’un travail serait mené sur le sujet dès le début de l’année. Un débat public devrait être lancé avec l’implication des journalistes et des responsables de chaines ainsi que des parlementaires. «  Je suis là pour donner l’impulsion et fixer les principes, mais surtout je souhaite qu’il y ait une grande réflexion qui se structure. »


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