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Les statistiques sur l’inflation au Royaume-Uni existent depuis 1989. Le taux de 9% enregistré pour avril dernier est donc le plus important jamais enregistré. L’Office national des statistiques qui avaient publié un taux de 7% pour mars estime cependant qu’en 1982 un taux équivalent avait été atteint. « «L'inflation a grimpé fortement en avril, tirée par une poussée brusque dans les prix de l'électricité et du gaz» à cause d'un relèvement du plafond tarifaire, a commenté Grant Fitzner, chef économiste de l'ONS. «Des augmentations abruptes sur un an du coût des métaux, des produits chimiques et du pétrole brut se sont aussi poursuivies, de même que les prix plus élevés pour les produits qui sortent d'usine», ajoute-t-il » rapporte Le Figaro.
Sans surprise, c’est le secteur de l’énergie qui est en grande partie responsable de la situation et le gouvernement assure que cette conjoncture mondiale n’est pas imputable à sa politique. Des arguments qui ne suffisent pas à calmer une gronde sociale qui monte.
« Les critiques s'accumulent face à l'action du gouvernement considérée comme insuffisante au regard de la crise du coût de la vie, ce qui est jugé par beaucoup d'organisations comme une inaction du gouvernement alors que des millions de Britanniques doivent désormais restreindre leurs repas ou leur chauffage. Lundi, le gouverneur de la Banque d'Angleterre Andrew Bailey avait qualifié la situation d'«apocalyptique» pour les prix alimentaires et averti que l'inflation, qui devrait dépasser 10% à la fin de l'année au Royaume-Uni, pourrait monter encore plus haut si l'Ukraine ne parvient pas à exporter ses récoltes » continue Le Figaro.
A titre de comparaison, en France l’inflation pour le mois d’avril s’était élevée à 4,8% sur un an, après 4,5% le mois précédent. Une inflation en partie contrôlée par l’intervention de l’Etat sur l’énergie notamment. Des taux importants que l’on ressent au quotidien qui laissent imaginer la situation outre-manche.
Sans surprise, c’est le secteur de l’énergie qui est en grande partie responsable de la situation et le gouvernement assure que cette conjoncture mondiale n’est pas imputable à sa politique. Des arguments qui ne suffisent pas à calmer une gronde sociale qui monte.
« Les critiques s'accumulent face à l'action du gouvernement considérée comme insuffisante au regard de la crise du coût de la vie, ce qui est jugé par beaucoup d'organisations comme une inaction du gouvernement alors que des millions de Britanniques doivent désormais restreindre leurs repas ou leur chauffage. Lundi, le gouverneur de la Banque d'Angleterre Andrew Bailey avait qualifié la situation d'«apocalyptique» pour les prix alimentaires et averti que l'inflation, qui devrait dépasser 10% à la fin de l'année au Royaume-Uni, pourrait monter encore plus haut si l'Ukraine ne parvient pas à exporter ses récoltes » continue Le Figaro.
A titre de comparaison, en France l’inflation pour le mois d’avril s’était élevée à 4,8% sur un an, après 4,5% le mois précédent. Une inflation en partie contrôlée par l’intervention de l’Etat sur l’énergie notamment. Des taux importants que l’on ressent au quotidien qui laissent imaginer la situation outre-manche.