Creative Commons - Pixabay
C’est plus qu’anticipé. « Alerté sur l’explosion des nouvelles demandes, estimées à 3 500 en 2021, contre 1 000 attendues, le ministère de la santé a annoncé mi-septembre une enveloppe budgétaire complémentaire, de 8 millions d’euros, assortie d’un objectif : réduire les délais d’attente à six mois pour tous les futurs parents sollicitant une PMA avec don – il était de six à dix-huit mois selon les centres avant l’entrée en vigueur de la loi » nous apprend Le Monde.
Le quotidien publie un long article sur les premières demandes et le fait que les services dédiés croulent sur les demandes. Une situation qui handicape l’ensemble des demandes alors que les listes – par crainte de soupçons de discriminations – sont dressées dans l’ordre des appels. Une réalité que Le Monde a observé au CHU de Montpellier en interrogeant la cheffe de service : « « Depuis le vote de la loi, j’ai eu 192 demandes de femmes. J’ai une secrétaire qui ne cesse de répondre aux appels, mais je n’ai ni le personnel soignant pour prendre en charge les femmes, ni le matériel nécessaire », s’insurge la médecin, qui a aussi reçu depuis le début de l’année 62 demandes de couples hétérosexuels nécessitant un don de sperme. « Avec la première enveloppe budgétaire, j’avais de quoi recruter une demi-secrétaire, point barre », détaille-t-elle. La seconde enveloppe, arrivée le 22 septembre, est censée permettre d’autres recrutements et l’achat de matériel comme des cuves pour stocker les dons de gamètes. Mais aucune place pour accueillir les nouvelles équipes n’est disponible pour l’instant dans l’enceinte du CHU. Dans l’attente de décisions de sa direction, le service de la docteure Anahory se contente d’inscrire les noms des candidates sur liste d’attente. « Je ne suis pas le docteur Knock, je ne peux pas leur vendre quelque chose que je n’ai pas », soupire-t-elle. Tandis que les spermatozoïdes manquent, faute de dons, les autorités annoncent qu’une campagne de sensibilisation va être lancée.
Le quotidien publie un long article sur les premières demandes et le fait que les services dédiés croulent sur les demandes. Une situation qui handicape l’ensemble des demandes alors que les listes – par crainte de soupçons de discriminations – sont dressées dans l’ordre des appels. Une réalité que Le Monde a observé au CHU de Montpellier en interrogeant la cheffe de service : « « Depuis le vote de la loi, j’ai eu 192 demandes de femmes. J’ai une secrétaire qui ne cesse de répondre aux appels, mais je n’ai ni le personnel soignant pour prendre en charge les femmes, ni le matériel nécessaire », s’insurge la médecin, qui a aussi reçu depuis le début de l’année 62 demandes de couples hétérosexuels nécessitant un don de sperme. « Avec la première enveloppe budgétaire, j’avais de quoi recruter une demi-secrétaire, point barre », détaille-t-elle. La seconde enveloppe, arrivée le 22 septembre, est censée permettre d’autres recrutements et l’achat de matériel comme des cuves pour stocker les dons de gamètes. Mais aucune place pour accueillir les nouvelles équipes n’est disponible pour l’instant dans l’enceinte du CHU. Dans l’attente de décisions de sa direction, le service de la docteure Anahory se contente d’inscrire les noms des candidates sur liste d’attente. « Je ne suis pas le docteur Knock, je ne peux pas leur vendre quelque chose que je n’ai pas », soupire-t-elle. Tandis que les spermatozoïdes manquent, faute de dons, les autorités annoncent qu’une campagne de sensibilisation va être lancée.