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La sortie de l’Union européenne ne doit pas nous éloigner du Royaume-Uni. Le pays reste un voisin historique de la France avec lequel de nombreux liens culturels et amicaux perdurent. Et quel que soit l’avis que l’on puisse se faire du Brexit la suppression des liens ne peut être une option. Dans une tribune publiée par « Le Monde » des représentants ou membres d’associations d’amitiés avec le Royaume-Uni appellent à s’engager pour garder des liens forts.
« L’année 2020 s’est achevée sur un accord à l’arraché. La question qui se pose aujourd’hui est désormais celle de l’avenir des relations entre le Royaume-Uni et le continent, et singulièrement des relations franco-britanniques auxquelles nous, entrepreneurs, étudiants, résidents, enseignants, chercheurs, fonctionnaires aujourd’hui engagés dans une coopération franco-britannique fructueuse et intense, sommes particulièrement attachés. La relation franco-britannique sera demain ce que nous choisirons d’en faire. Nous le savons déjà, ceux qui vivront le plus longtemps avec les conséquences du Brexit ne sont pas ceux qui l’auront voté » expliquent les signataires.
Et d’ajouter que « tandis que les forces politiques seront tentées de monter les opinions publiques les unes contre les autres – les Britanniques pour prouver les bienfaits de leur souveraineté retrouvée, les Européens pour démontrer l’impasse d’une sortie du marché unique –, il nous faudra une volonté forte pour préserver ce lien historique et vital entre nos deux nations. Ne sombrons pas dans la facilité du bashing, ni dans la fatalité qui voudrait que nous tournions tout simplement la page. »
Mais ce texte a des airs grandiloquents tandis que certains éléments mis en avant montrent bien que les relations entre nos deux pays ne sont pas menacées. Les signataires veulent ainsi rappeler les liens linguistiques, économiques, universitaires et touristiques mais aussi la proximité géographique. Ils les listent comme pour plaider pour le maintien d’une proximité qui existe de fait.
Les auteurs marquent en revanche des points en soulignant l’importance de développer des initiatives bilatérales pour renouer des liens au niveau universitaires. Car la hausse des prix des échanges ou études sur place va effectivement avoir pour conséquence une baisse significative du nombre d’étudiants.
« L’année 2020 s’est achevée sur un accord à l’arraché. La question qui se pose aujourd’hui est désormais celle de l’avenir des relations entre le Royaume-Uni et le continent, et singulièrement des relations franco-britanniques auxquelles nous, entrepreneurs, étudiants, résidents, enseignants, chercheurs, fonctionnaires aujourd’hui engagés dans une coopération franco-britannique fructueuse et intense, sommes particulièrement attachés. La relation franco-britannique sera demain ce que nous choisirons d’en faire. Nous le savons déjà, ceux qui vivront le plus longtemps avec les conséquences du Brexit ne sont pas ceux qui l’auront voté » expliquent les signataires.
Et d’ajouter que « tandis que les forces politiques seront tentées de monter les opinions publiques les unes contre les autres – les Britanniques pour prouver les bienfaits de leur souveraineté retrouvée, les Européens pour démontrer l’impasse d’une sortie du marché unique –, il nous faudra une volonté forte pour préserver ce lien historique et vital entre nos deux nations. Ne sombrons pas dans la facilité du bashing, ni dans la fatalité qui voudrait que nous tournions tout simplement la page. »
Mais ce texte a des airs grandiloquents tandis que certains éléments mis en avant montrent bien que les relations entre nos deux pays ne sont pas menacées. Les signataires veulent ainsi rappeler les liens linguistiques, économiques, universitaires et touristiques mais aussi la proximité géographique. Ils les listent comme pour plaider pour le maintien d’une proximité qui existe de fait.
Les auteurs marquent en revanche des points en soulignant l’importance de développer des initiatives bilatérales pour renouer des liens au niveau universitaires. Car la hausse des prix des échanges ou études sur place va effectivement avoir pour conséquence une baisse significative du nombre d’étudiants.