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C’est le défi sanitaire du siècle. Les rapports de l’OMS et de la communauté scientifiques n’ont de cesse depuis des années d’alerter sur les risques de la résistance des bactéries aux traitements antibiotiques. Il s’agit du revers de la médaille de la démocratisation des antibios : les bactéries se transforment petit à petit et deviennent résistantes. « Pour développer de nouveaux médicaments, les chercheurs ont besoin de mieux comprendre comment les bactéries parviennent à résister aux antibiotiques. Dans un article paru dans la revue Cell, des scientifiques de l'université de Californie ont combiné une approche expérimentale avec une modélisation mathématique. Ils ont travaillé sur le lien entre l'activité des ribosomes et les mouvements d'ions à travers les membranes cellulaires. Les ribosomes sont des éléments qui servent à fabriquer des protéines à partir d'un message génétique. Ils sont la cible de certains antibiotiques » nous apprend le site spécialisé Futura Sciences .
La découverte pourrait bien changer les perspectives peu réjouissantes des prochaines décennies. En identifiant le mécanisme d’adaptation et de résistance, les scientifiques pensent qu’il existe des solutions pour s’assurer de l’efficacité des traitements. « Chez Bacillus subtilis, les chercheurs ont trouvé que les bactéries survivaient à l'attaque l'antibiotiques ciblant les ribosomes, en intervenant sur le flux des ions magnésium à travers la membrane cellulaire. Cette action sur l'entrée du magnésium permettait aux bactéries de stabiliser leurs ribosomes et donc d'échapper à l'antibiotique. Ces travaux révèlent un lien étroit entre les ribosomes et le potentiel membranaire, qui est dû aux différences de concentrations des ions de part et d'autre de la membrane. Ils suggèrent également des applications médicales : en modifiant la capacité des bactéries à prendre du magnésium dans le milieu, il serait donc possible d'améliorer l'efficacité des antibiotiques » conclue Futura Sciences. Une très bonne nouvelle donc mais qui ne doit pas encourager à abuser des traitements. Car au fur et à mesure que les traitements anti bactériologiques progresseront, il y a fort à parier que les bactéries évolueront aussi.
La découverte pourrait bien changer les perspectives peu réjouissantes des prochaines décennies. En identifiant le mécanisme d’adaptation et de résistance, les scientifiques pensent qu’il existe des solutions pour s’assurer de l’efficacité des traitements. « Chez Bacillus subtilis, les chercheurs ont trouvé que les bactéries survivaient à l'attaque l'antibiotiques ciblant les ribosomes, en intervenant sur le flux des ions magnésium à travers la membrane cellulaire. Cette action sur l'entrée du magnésium permettait aux bactéries de stabiliser leurs ribosomes et donc d'échapper à l'antibiotique. Ces travaux révèlent un lien étroit entre les ribosomes et le potentiel membranaire, qui est dû aux différences de concentrations des ions de part et d'autre de la membrane. Ils suggèrent également des applications médicales : en modifiant la capacité des bactéries à prendre du magnésium dans le milieu, il serait donc possible d'améliorer l'efficacité des antibiotiques » conclue Futura Sciences. Une très bonne nouvelle donc mais qui ne doit pas encourager à abuser des traitements. Car au fur et à mesure que les traitements anti bactériologiques progresseront, il y a fort à parier que les bactéries évolueront aussi.