Des sages-femmes vêtues d’habits noirs et de masques blancs grimés de larmes rouges viennent s’inscrire symboliquement dans une agence de Pôle Emploi parisienne. D’autres déploient une opération escargot à Marseille et distribuent des tracts aux automobilistes. Une soixantaine d’entre elles s’allongent dans les rues de Rennes pour bloquer la circulation des transports en commun. À Nantes, elles bloquent quelques TGV en partance.
Jeudi 20 mars a été placé sous le signe de la protestation par les sages-femmes qui souhaitent obtenir la possibilité d'« exercer de manière autonomie sans le diktat des médecins », d’après les mots du porte-parole du collectif protestataire, Adrien Gantois. « Aux sages-femmes les grossesses et accouchements physiologiques, aux médecins les cas pathologiques », réclame-t-il au nom de celles et ceux qu’il représente.
Car la profession apparaît aujourd’hui divisée au sujet des récents développements concernant le statut des sages femmes. « La question du statut est bouclée, cela nous convient, il faut savoir lever le pied et passer aux négociations salariales […], 80% des sages-femmes hospitalières veulent rester dans la fonction publique, elles sont majoritaires », a ainsi déclaré à l’AFP Angèle Ratzmann, la secrétaire fédérale de la CFDT des métiers de la santé et du social.
Le 4 mars dernier, la ministre de la Santé Marisol Touraine a arbitré sur la question du statut médical des sages-femmes hospitalières. La décision prise fut de les maintenir dans les rangs de la fonction publique. Un verdict rassurant pour certains membres de cette profession. Mais décevant pour ceux qui craignent de ne pas trouver de poste et voient dans la possibilité de s’établir sous le régime libéral un filet de sauvetage enviable aux médecins par ces temps difficiles pour la fonction hospitalière.
Jeudi 20 mars a été placé sous le signe de la protestation par les sages-femmes qui souhaitent obtenir la possibilité d'« exercer de manière autonomie sans le diktat des médecins », d’après les mots du porte-parole du collectif protestataire, Adrien Gantois. « Aux sages-femmes les grossesses et accouchements physiologiques, aux médecins les cas pathologiques », réclame-t-il au nom de celles et ceux qu’il représente.
Car la profession apparaît aujourd’hui divisée au sujet des récents développements concernant le statut des sages femmes. « La question du statut est bouclée, cela nous convient, il faut savoir lever le pied et passer aux négociations salariales […], 80% des sages-femmes hospitalières veulent rester dans la fonction publique, elles sont majoritaires », a ainsi déclaré à l’AFP Angèle Ratzmann, la secrétaire fédérale de la CFDT des métiers de la santé et du social.
Le 4 mars dernier, la ministre de la Santé Marisol Touraine a arbitré sur la question du statut médical des sages-femmes hospitalières. La décision prise fut de les maintenir dans les rangs de la fonction publique. Un verdict rassurant pour certains membres de cette profession. Mais décevant pour ceux qui craignent de ne pas trouver de poste et voient dans la possibilité de s’établir sous le régime libéral un filet de sauvetage enviable aux médecins par ces temps difficiles pour la fonction hospitalière.