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Elle n’a pas la certitude d’être soutenue par un parti dont le soutien n’est plus gage de rien. Voilà comment on pourrait résumer les enjeux du positionnement de Ségolène Royal pour la présidentielle de 2022. Elle qui avait échoué en 2007, vient d’annoncer qu’elle a envie de retenter sa chance dans deux ans. Au Figaro puis à l’AFP, elle a seriné le même message : socialiste et écologiste, elle veut rassembler. Or à regarder de plus près l’état du Parti socialiste dont elle est issue, on peine à voir dans cette annonce le début d’une dynamique irrésistible.
« Selon elle, « le bon signal des municipales, c’est que l’écologie s’ancre à gauche. Les écologistes connaissent mon travail, je suis une candidate difficilement dénonçable par eux ». Plusieurs fois ministre de l’Environnement ou de l’Ecologie (des gouvernements Bérégovoy puis Valls et Cazeneuve), Ségolène Royal, 66 ans, insiste sur le travail effectué par elle à la région Poitou-Charentes, qu’elle a dirigée de 2004 à 2014, « avec les socialistes, les écologistes, les centristes ». « J’ai démontré que ça pouvait fonctionner », dit-elle », rapporte 20 Minutes .
Alors que tous les sondages annoncent un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, et que l’on sait ce que valent les sondages deux ans trop tôt, Ségolène Royal enfonce la porte grande ouverte de l’alternative à ce choix. « On nous annonce comme un fait incontournable le face-à-face Macron/Le Pen au second tour en 2022. Ce n’est pas possible de ne pas bouger ! Le vote barrage ne fonctionne plus. Je ne veux pas voir arriver Marine Le Pen première présidente de la République et me dire à ce moment-là que je n’aurais rien fait pour empêcher ça » explique la femme politique. Elle n’exclut pas non plus de rallier une personnalité mieux placée qu’elle. A gauche, ce sont les écologistes de EELV qui estiment avoir le vent en poupe et le PS a même officialisé un rapprochement. Mais d’ici 2022, l’équilibre des forces a largement le temps de changer.
« Selon elle, « le bon signal des municipales, c’est que l’écologie s’ancre à gauche. Les écologistes connaissent mon travail, je suis une candidate difficilement dénonçable par eux ». Plusieurs fois ministre de l’Environnement ou de l’Ecologie (des gouvernements Bérégovoy puis Valls et Cazeneuve), Ségolène Royal, 66 ans, insiste sur le travail effectué par elle à la région Poitou-Charentes, qu’elle a dirigée de 2004 à 2014, « avec les socialistes, les écologistes, les centristes ». « J’ai démontré que ça pouvait fonctionner », dit-elle », rapporte 20 Minutes .
Alors que tous les sondages annoncent un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, et que l’on sait ce que valent les sondages deux ans trop tôt, Ségolène Royal enfonce la porte grande ouverte de l’alternative à ce choix. « On nous annonce comme un fait incontournable le face-à-face Macron/Le Pen au second tour en 2022. Ce n’est pas possible de ne pas bouger ! Le vote barrage ne fonctionne plus. Je ne veux pas voir arriver Marine Le Pen première présidente de la République et me dire à ce moment-là que je n’aurais rien fait pour empêcher ça » explique la femme politique. Elle n’exclut pas non plus de rallier une personnalité mieux placée qu’elle. A gauche, ce sont les écologistes de EELV qui estiment avoir le vent en poupe et le PS a même officialisé un rapprochement. Mais d’ici 2022, l’équilibre des forces a largement le temps de changer.