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Il suffit de regarder dans son entourage pour s’en convaincre. Les congés parentaux à temps plein ou partiel sont encore très largement féminins. Une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) s’est penché sur le sujet et le confirme, chiffres à l’appui. Montrant que malgré la réforme de 2015, l’augmentation chez les hommes n’a été que de 0,3 point, pour 0,8% des hommes ayant recours à un congé parental plein temps contre 14% des femmes.
« Et le congé à temps partiel - pour les salariés qui continuent à travailler mais réduisent leur temps de travail - ne séduit que 0,9% des pères d'un enfant (13,2% des mères) et 1,8% des pères de deux enfants ou plus. Depuis début 2015, le congé parental ne dure plus trois ans, mais deux (pour les familles ayant au moins deux enfants), sauf si les parents se le partagent : par exemple la mère peut s'arrêter de travailler deux ans, et le père prendre le relais la troisième année. Ce que l'écrasante majorité des pères ne fait donc pas. Selon les auteurs, cet échec est largement imputable au faible montant de l'indemnisation proposée, soit 399 euros par mois pour un congé à temps plein, quelle que soit la rémunération antérieure » explique Le Figaro.
Alors que les auteurs suggèrent des réformes ou mesures pour équilibrer les choses, les chiffres montrent que même lorsque le recours à un congé parental ne changerait rien pour leur carrière, les hommes ne s’y intéresse pas : « même les pères qui travaillaient déjà à temps partiel avant la naissance de leur enfant, et qui n'auraient donc rien à perdre à demander un congé partiel - ce qui leur donnerait droit à une indemnité de 149 à 258 euros par mois en complément de leur revenu habituel - y recourent peu. Seuls 30% des pères dans cette situation demandent l'indemnité, contre 75% des mères dans la même situation. »
« Et le congé à temps partiel - pour les salariés qui continuent à travailler mais réduisent leur temps de travail - ne séduit que 0,9% des pères d'un enfant (13,2% des mères) et 1,8% des pères de deux enfants ou plus. Depuis début 2015, le congé parental ne dure plus trois ans, mais deux (pour les familles ayant au moins deux enfants), sauf si les parents se le partagent : par exemple la mère peut s'arrêter de travailler deux ans, et le père prendre le relais la troisième année. Ce que l'écrasante majorité des pères ne fait donc pas. Selon les auteurs, cet échec est largement imputable au faible montant de l'indemnisation proposée, soit 399 euros par mois pour un congé à temps plein, quelle que soit la rémunération antérieure » explique Le Figaro.
Alors que les auteurs suggèrent des réformes ou mesures pour équilibrer les choses, les chiffres montrent que même lorsque le recours à un congé parental ne changerait rien pour leur carrière, les hommes ne s’y intéresse pas : « même les pères qui travaillaient déjà à temps partiel avant la naissance de leur enfant, et qui n'auraient donc rien à perdre à demander un congé partiel - ce qui leur donnerait droit à une indemnité de 149 à 258 euros par mois en complément de leur revenu habituel - y recourent peu. Seuls 30% des pères dans cette situation demandent l'indemnité, contre 75% des mères dans la même situation. »