Le secteur de la eSanté, ou santé mobile, pourrait atteindre les 23 milliards de dollars en 2017, selon une récente étude menée par PwC. De quoi alimenter les appétits des géants de la technologie et des objets connectés, comme Apple, Samsung et désormais Google. Situées à la frontière de la télémédecine, les plateformes de eSanté permettent de récupérer des données, de les traiter, puis de les transmettre à distance. Elles communiquent avec des objets connectés comme des balances ou des tensiomètres.
Une alternative à Google Health
Google n'est est pas à sa première tentative en matière de eSanté. Déjà, en 2007, le géant de Mountain View avait lancé Google Health, mais certainement trop en avance par rapport au niveau de confiance des consommateurs à l'époque vis à vis de la fiabilité et de l'utilité de ce type de dispositifs, contraignant Google à fermer sa plateforme en 2012.
Il y a désormais urgence pour Google qui va s'affronter à une concurrence aux ambitions déjà affichées. Apple annonçait en effet, lors de sa dernière Keynote, l'intégration de son HealthKit (système proposant de centraliser les données des capteurs et appareils de eSanté) à l'iOS8, et Samsung, de son côté, annonçait le lancement de SAMI (Samsung Architecture for Multimodal Interactions), dispositif capable d'agréger des données accessibles dans le cloud. Si le constructeur coréen positionne davantage son produit comme une place de marché, il entre bel et bien dans l'écosystème des données de santé et plus largement des objets connectés.
Il y a désormais urgence pour Google qui va s'affronter à une concurrence aux ambitions déjà affichées. Apple annonçait en effet, lors de sa dernière Keynote, l'intégration de son HealthKit (système proposant de centraliser les données des capteurs et appareils de eSanté) à l'iOS8, et Samsung, de son côté, annonçait le lancement de SAMI (Samsung Architecture for Multimodal Interactions), dispositif capable d'agréger des données accessibles dans le cloud. Si le constructeur coréen positionne davantage son produit comme une place de marché, il entre bel et bien dans l'écosystème des données de santé et plus largement des objets connectés.
Capteurs, gadgets et objets connectés
Google dévoilera certainement les détails de Google Fit lors de la conférence dédiée aux développeurs Google I/O, qui se tiendra les 25 et 26 juin 2014. Une conférence intitulée "Wearable computing with Google" est en effet annoncée où il devrait être question de l'agrégation des données issues des objets et gadgets de eSanté grâce aux API à la disposition des développeurs.
Google Fit pourrait notamment contribuer au succès de capteurs tels que le "Cardiofréquencemètre" du GalaxyS5. Son principe est simple : une lumière rouge, émise par une LED associé à un capteur optique qui détecte la pulsation cardiaque au passage du sang. La plateforme apportera également de la valeur ajoutée aux Smartwatch fonctionnant sous Android Wear, la version d’Android dédiée aux objets connectés dévoilée en mars dernier.
Ce que Google ne nous dit pas aujourd'hui, c'est comment la firme compte exploiter les données personnelles qui transiteront sur la plateforme, lesquelles dévoileront encore un peu plus notre vie privée.
Google Fit pourrait notamment contribuer au succès de capteurs tels que le "Cardiofréquencemètre" du GalaxyS5. Son principe est simple : une lumière rouge, émise par une LED associé à un capteur optique qui détecte la pulsation cardiaque au passage du sang. La plateforme apportera également de la valeur ajoutée aux Smartwatch fonctionnant sous Android Wear, la version d’Android dédiée aux objets connectés dévoilée en mars dernier.
Ce que Google ne nous dit pas aujourd'hui, c'est comment la firme compte exploiter les données personnelles qui transiteront sur la plateforme, lesquelles dévoileront encore un peu plus notre vie privée.